Au fil des années

Rédigé par Théâtre de l’Arc-En-Ciel et publié depuis Overblog

2012/2014                             La Locandiera d’après Goldoni

2009/2011                             L’Illusion Comique d’après Corneille

2005/2008                            Barouf à Chioggia d’après Goldoni

2004/2005                            Semaine théâtrale des 20 ans du TAEC

2003/2004                            Mots dits en passant ou l’effet mer – textes de Jean

                                              Tardieu et Raymond Queneau

2002                                      Théâtre sans animaux de J-M. Ribes

2001                                      La noce chez les petits bourgeois  de B. Brecht

2000                                      Les 7 jours de Simon Labrosse de C. Fréchette

1999                                      La vie à deux : Clapoti-Clapota – textes de K. Valentin,

                                              J-M. Ribes et J-P. Allègre

1998                                      Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux

1997                                      La cantatrice chauve de Ionesco

1994/1995                             L’assemblée des femmes d’Aristophane

1993/1994                             Le nain lumineux

1991/1992                              On ne badine pas avec l’amour de Musset

1989/1990                             Le révizor de Gogol

1988/1989                             Antigone de Sophocle

1987/1988                             Lysistrata d’Aristophane

1986/1987                             Les farces : Le cuvier, La farce de Maître Pathelin

1985/1986                             Georges Dandin de Molière

L’ILLUSION COMIQUE 2008/2010

Notre version de la pièce :

Le premier acte présente l’action : une mère vient consulter la grande magicienne Alcandra afin que celle-ci retrouve son fils unique Clindor qui a quitté la maison et qu’elle veut revoir avant de mourir. La magicienne la rassure et lui promet de lui faire voir son fils sur le champ.

Au début du 2e acte, la mère découvre son fils devenu valet d’un soldat fanfaron, Matamore. Ce dernier est amoureux d’Isabelle qui, elle, aime Clindor et en est aimée mais leur amour est gêné par un prétendant, Adraste, ami du père d’Isabelle… Lise, la servante, se croyant trompée par Clindor qu’elle aime aussi, va chercher à se venger en s’appuyant sur Adraste. La mère confie son inquiétude à Alcandra qui essaye de la rassurer sur ce qui attend son fils.

L’acte III débute sur les reproches de Géronte à sa fille Isabelle qui refuse Adraste pour époux. Clindor fait mine de séduire Lise, la servante, et lui propose de devenir son amant. Lise refuse, et seule, laisse aller son amertume et décide de se venger. Matamore, caché, découvre que son valet le trompe et fait la cour à Isabelle. Mais Clindor lui fait peur et Matamore cède Isabelle à Clindor. Adraste surprend les amoureux, mais Clindor le tue d’un coup d’épée. Clindor s’enfuit avec Isabelle. Devant ce spectacle, la mère se désole du sort de son fils. Alcandra continue de la rassurer et lui affirme qu’elle va lui montrer son fils.

L’acte IV laisse libre cours aux jeux amoureux et trompeurs de Clindor avec respectivement Isabelle, Rosine. Mais Eraste, pour venger son maître, tue Rosine et Clindor… La mère est effondrée. Mais Alcandra montre à la mère que son fils et les autres personnages sont bien vivants…. Puisque tous sont comédiens, et viennent d’interpréter le dernier acte d’une comédie tragique… L’illusion comique se termine sur l’apologie du théâtre et du métier de comédien… Jusque dans nos vies…

Notre version de la pièce :

Le premier acte présente l’action : une mère vient consulter la grande magicienne Alcandra afin que celle-ci retrouve son fils unique Clindor qui a quitté la maison et qu’elle veut revoir avant de mourir. La magicienne la rassure et lui promet de lui faire voir son fils sur le champ.

Au début du 2e acte, la mère découvre son fils devenu valet d’un soldat fanfaron, Matamore. Ce dernier est amoureux d’Isabelle qui, elle, aime Clindor et en est aimée mais leur amour est gêné par un prétendant, Adraste, ami du père d’Isabelle… Lise, la servante, se croyant trompée par Clindor qu’elle aime aussi, va chercher à se venger en s’appuyant sur Adraste. La mère confie son inquiétude à Alcandra qui essaye de la rassurer sur ce qui attend son fils.

L’acte III débute sur les reproches de Géronte à sa fille Isabelle qui refuse Adraste pour époux. Clindor fait mine de séduire Lise, la servante, et lui propose de devenir son amant. Lise refuse, et seule, laisse aller son amertume et décide de se venger. Matamore, caché, découvre que son valet le trompe et fait la cour à Isabelle. Mais Clindor lui fait peur et Matamore cède Isabelle à Clindor. Adraste surprend les amoureux, mais Clindor le tue d’un coup d’épée. Clindor s’enfuit avec Isabelle. Devant ce spectacle, la mère se désole du sort de son fils. Alcandra continue de la rassurer et lui affirme qu’elle va lui montrer son fils.

L’acte IV laisse libre cours aux jeux amoureux et trompeurs de Clindor avec respectivement Isabelle, Rosine. Mais Eraste, pour venger son maître, tue Rosine et Clindor… La mère est effondrée. Mais Alcandra montre à la mère que son fils et les autres personnages sont bien vivants…. Puisque tous sont comédiens, et viennent d’interpréter le dernier acte d’une comédie tragique… L’illusion comique se termine sur l’apologie du théâtre et du métier de comédien… Jusque dans nos vies…

LA COMMEDIA DELL’ARTE

Baignée d’impertinence et de vanité humaine, la commedia dell’arte a su, depuis près de cinq siècles, ancrer son langage dans des formes d’une étonnante modernité. Mais qu’en est-il de ses héritiers qui, à mille lieues des premiers Arlequin, peuplent encore l’imaginaire théâtral français ? Portrait d’un art haut en couleur, à la fois séculaire et contemporain.

Historique

Padoue, 1545. Saltimbanques et bouffons dressent leurs tréteaux, déclament des fantaisies, esquissent une mascarade dans laquelle les acteurs rivalisent d’audace et d’insolence. De ce substrat populaire devait naître la première forme de théâtre professionnel de l’histoire. D’emblée, ses origines italiennes l’inscrivent dans la satire sociale : la commedia dell’arte sculpte alors des archétypes allant de Zanni à Brighella, de Pantalone à Arlequin.

De la commedia dell’arte à la comédie de moeurs

Miroir de la société vénitienne du XVIIIe siècle, la commedia dell’arte s’éloigne aujourd’hui des archétypes propres à la tradition farcesque, pour s’imposer comme une comédie moderne où le travail corporel, colossal, confine à la chorégraphie.

Un théâtre du geste

On aurait donc tort de considérer l’arte comme une forme théâtrale qui ne se serait épanouie qu’au XVIe siècle en Italie, puis au XVIIIe en France, tant son effronterie suscite, dès les lendemains de la Première Guerre mondiale, des nostalgies. Ainsi, Charles Dullin et Jacques Copeau créent chacun une troupe en province et s’essaient à l’improvisation . Jacques Lecoq, s’inspirant quant à lui des techniques du jeu masqué et du mimodrame, renouvelle le genre de la pantomime tandis qu »Arlequin, serviteur de deux maîtres, interprété en 1977 par la troupe du Piccolo Teatro de Milan et mis en scène par Giorgio Strehler, atteste de cette importance accordée au geste et aux acrobaties. Une primauté qu’on retrouve jusque dans le cinéma burlesque des années 1920, dont les icônes s’apparentent étrangement aux comici dell’arte. Buster Keaton, Laurel et Hardy, ou encore Charlie Chaplin, entre irrévérence et mélancolie, ne se posent-ils pas comme des Arlequin en butte au cynisme des temps modernes ?

Jeu et enjeux modernes

Ces réflexions sur l’art chorégraphique posent encore la question, de nos jours, de la place du corps dans une société intellectuelle. Or, si la dimension gestuelle semble prendre le pas sur toute autre, il ne faudrait pas y voir une suite d’arlequinades esthétisantes, où la parole serait lettre morte. Loin de la figure romantique de Pierrot, celle, truculente et ironique, du zanni des origines garde encore toute sa verve, fondée sur le contexte politique et la littérature contemporaine.

Des valeurs qu’Ariane Mnouchkine, metteur en scène française et élève de Lecoq, n’a de cesse d’approfondir, y mêlant les notions d’improvisation, de proximité avec le public et l’actualité sociale. Nourrie de la tradition de la commedia dell’arte, sa pièce ‘L’Age d’or’, en 1975, confère d’ailleurs à ses personnages une portée très moderne ; Arlequin y prête son habit à un ouvrier immigré, renouant sans dissonances avec les premiers comici dell’arte, tout en y intégrant une satire sociale et politique.

Cette volonté de conscientiser le spectateur sur l’actualité s’accompagne d’un goût particulier pour l’improvisation. Et c’est sans doute Dario Fo, père de la commedia dell’arte contemporaine, qui sut le mieux faire de ses farces carnavalesques des créations spontanées et politiquement engagées, suivies de débats avec les spectateurs. Lorsqu’il présente ‘Le Médecin volant’ dans l’esprit du théâtre de tréteaux, le texte de Molière n’est alors rien de moins qu’un canevas, enrichi de lazzis et d’apartés inattendus, replaçant le comédien et ses talents d’improvisateur au coeur de la création. Grâce aux connivences établies entre l’acteur et son public, ces créations offrent ainsi un jeu truculent et efficace, chaque fois qu’il est question de faire échapper le théâtre à l’intellectualisme. D’ailleurs, comme aime à le rappeler Fo, « s’il n’y a pas d’incident au cours du spectacle, (…) il y a quelque chose qui ne va pas. », Ainsi, c’est également avec la comédie italienne qu’improvisations et joutes théâtrales acquièrent leurs lettres de noblesse. Car qu’est-ce que la commedia dell’arte, sinon cette verve pétrie d’impudence, où la spontanéité l’emporte sur la mise en scène, où le jeu excède parfois le cadre des planches pour s’enrichir des influences mêlées de la danse et du cirque ?

LES 20 ANS DU TAEC

C’est en présence d’André Vallini, président du conseil général et député de circonscription, de Robert Veyret, conseiller général, de Gérard Simonet, maire de Moirans et président de la CAPV, ainsi que de nombreux invités qu’eut lieu la cérémonie officielle d’ouverture des 20 ans du théâtre de l’Arc-en-Ciel.

Un historique du théâtre fut dressé à l’aide d’affiches de tous les spectacles montés depuis 20 ans.

1985 : au sein de la MJC de Moirans un groupe théâtre amateur très dynamique se crée. Sous l’impulsion de Charles Tordjman et de Joël Roibet qui sera le premier président de la troupe le groupe décide de voler de ses propres ailes. Le théâtre de l’Arc-en-Ciel naît. Il s’attaque à de grands textes comme « Georges Dandin » de Molière. Ils sont alors 8 comédiens et la mise en scène est assurée par C. Tordjman. « Maître Patelin », « Lysisrata » « Antigone », « le Revizor », « On ne badine pas avec l’amour », de Alfred de Musset grâce à laquelle la troupe recevra en 1991 la Tour de bronze, « le Nain lumineux », et bien d’autres encore restent jusqu’à ce jour de grands souvenirs.
1995 : le théâtre marque une pause et C. Tordjman s’envole vers une carrière professionnelle.
C’est en 2000 que Christiane Duchasténier s’attaque à la mise en scène.
En 2003 la troupe part en tournée d’été dans la Drôme provençale où elle retrouve les origines des troupes de comédiens du temps de Molière.
En 2005, la troupe retrouve le théâtre comique, dans la grande tradition du théâtre italien, la Commedia del Arte avec Barouf à Chioggia d’après Goldoni dirigé par Alain Bertrand et sa compagnie.

« Merci pour ces moments exceptionnels que vous nous avez fait vivre » dira Gérard Simonet. « Le théâtre est quelques chose de rare, c’est un engagement très fort et une lourde entreprise mais un supplément d’âme à vos vies. « 

M. Curcio actuel président du théâtre de l’Arc-en-Ciel remercia MM. Simonet, pour son aide financière et sa confiance, Veyret, Gassaud maire de Saint-Jean-en-Moirans, Vanini pour son encouragement et sa promotion de toute initiative culturelle.